Vol A380 pour LA

Il est 4 heures du matin ce 5 novembre. Il pleut, il fait froid, mais nos valises sont bouclées et les chats dans leur cage; bref, nous sommes fin prêts pour partir vers notre nouvelle vie à l’autre bout de la terre. Après un petit somme dans la navette qui nous transporte à l’aéroport, nous voilà arrivés à Paris où nous attendent 3 bonnes heures de galère à courir d’un bout à l’autre du terminal 2E, poussant péniblement nos chariots en haut desquels les cages des chats brinquebalent au gré de nos pas. Tadada tadada tadada “Aude, faut se rendre ici!” Tadada tadada tadada “Quentin, je vais là-bas!” Tadada tadada tadada…

714Finalement, nous parvenons à tout déposer et à passer la douane. Après, c’est un jeu d’enfant pour arriver jusqu’à nos sièges dans l’avion. Lessivés, on observe le décollage du coin de l’œil avant de sombrer dans une longue sieste, recroquevillés sur nos fauteuils inconfortables. Tout à coup, nos papilles gustatives se mettent en éveil, affolées par les odeurs qui émanent de la cuisine, et nos ventres commencent à gargouiller à l’unisson: l’heure du dîner a sonné. Quelques craquements de nuque et replacements de vertèbres plus tard, nous nous retrouvons à jouer à Tetris avec les gamelles en carton de nos plateaux-repas. Les neuf heures suivantes passent et se ressemblent toutes. Enfin, alors que l’ennui commençait à nous gagner sérieusement, le commandant de bord nous annonce que nous entamons notre descente sur Los Angeles.

Une excitation fébrile s’empare de nous et ne nous quitte plus jusqu’à notre arrivée à la douane, où les sourires béats sont proscrits si l’on veut montrer patte blanche. Il est donc de circonstance d’afficher notre mine la plus sérieuse. Après deux ou trois questions bidon, l’agent finit par saisir, dans un élan d’enthousiasme à peine dissimulé, un tampon qu’il appose tendrement sur nos visas tout en nous souhaitant d’un ton jovial la bienvenue sur le sol américain. (Enfin … cela ne s’est pas tout à fait passé comme ça, mais le passage de la frontière, c’était vraiment easy game.)

hpNous récupérons ensuite bagages et chatons et, à nouveau, nous trimbalons nos chariots dans l’aéroport, tels Harry et Hermione sur le quai 9 3/4. Il nous reste à récupérer la voiture de location et, durant la longue attente pour régler les quelques problèmes de carte, nous sommes régulièrement accostés par les autochtones qui s’extasient devant les “lovely kitties” qui ont survécu à 11h de vol. (Relations sociales +1)

Et puis, ça y est! On y est! Los Angeles et la promesse d’une superbe aventure s’ouvrent devant nous 🙂

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